mardi 1 juin 2021

Autoportrait

Chercheur d’Éternité

A partir d’une photo d’Anouk (on voit son ombre sur ma toge...), je réalise ce portrait me laissant apparaître tel un chercheur d’éternité, émergeant du confin inter-stellaire, posé sur la voûte du ciel, ainsi que le font tous les bergers de l’harmonie. Ainsi drapé, je me confonds avec le végétal et l’énergie créatrice du monde, tels ceux qui, croyant contempler l’univers, les montagnes, la forêt, les rivières, le chant des oiseaux et les gouttes de rosée du matin ne font que perpétuer l’existence d’un concept, en clair, leur propre existence que je nomme très modestement : « l’esprit » de la nature.

Ce portrait émerge comme une exploration de l'essence même de l'existence, où chaque trait de crayon et chaque nuance de couleur capturent l'union sacrée entre l'homme et la nature. La photo d’Anouk, esquissée sur ma toge, devient le point de départ d'une méditation profonde sur notre place dans l'univers, sur la manière dont nous sommes intrinsèquement liés aux éléments qui nous entourent.

Dans cette œuvre, je me représente non seulement comme un individu, mais comme un chercheur d’éternité, un explorateur des mystères cosmiques et des harmonies universelles. Drapé dans le végétal et l’énergie créatrice du monde, je deviens le miroir de ceux qui contemplent et perpétuent l'existence même de l'esprit de la nature. Chaque détail de cette toile témoigne d'une connexion profonde avec notre environnement, où le ciel, les montagnes, la forêt, les rivières, les chants des oiseaux et les gouttes de rosée du matin fusionnent pour former un paysage intérieur aussi vaste que l'univers lui-même.

Ce tableau devient ainsi une porte ouverte vers la contemplation et la réflexion, invitant à explorer la relation intime entre l'homme et la nature, entre la matière et l'esprit. C’est une célébration humble mais profonde de notre existence, de notre capacité à percevoir et à transcender les frontières entre le physique et le spirituel, entre le visible et l'invisible.




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