vendredi 14 juillet 2023

« Métaphysique épiphysérienne  »

 « Métaphysique épiphysérienne » 


Toile de 80/60 cm réalisée au crayon mine, avec de l’encre de Chine, de la peinture pastel, de la peinture pastel luminescente, des feuilles de cuivre et de thé sur papier Arches «aquarelle » et papier cartonné.

Partant de la certitude que relèguent de nombreuses traditions spirituelles, je me rappelle de ces mots :       « tout est relié »,  l’esprit et l’univers sont le miroir de la conscience qu’on ne peut pas juste localiser dans notre cerveau, quel que soit l’importance de ce dernier. Descartes mystique -  hé oui ! il voyait déjà le siège de l’âme dans la glande pinéale, autrement dit l’épiphyse - c’était un bon début pour un seul gars. Il se faisait l’écho inconscient des traditions boudhistes, vivaces à ce jour encore, qui soutiennent l’idée que notre épiphyse est le siège d’un 3ème œil émetteur/capteur d’une conscience exogène. Le chemin est jalonné de certitudes et de doute qui ne devraient jamais s’affronter, ne serait-ce que parce qu’aujourd’hui, nous acceptons mieux l’idée qu’une  convergence est possible avec un savoir intuitif. 

Que « l’esprit » au sens spirituel, ou bien le « sacré », soit localisé dans l’épiphyse, le coeur, au bout de nos doigts ou sur la bordure externe de nos yeux, ne nous en garantit pas la permanence…

Pour cette toile, j’ai cru bon de laisser le crayon naviguer au confins des étoiles, juste après l’incertitude blasphématoire qui consiste à penser et dire que la science matérialiste est la religion ayant remplacé la superstition qui trônait juste avant. J’ai senti frémir les Orbes vibratiles de « l’éveil » en tenant en équilibre parfait cette « incertitude » au fond de moi. J’ai cherché à en faire l’instrument d’une joie éphémère pouvant trans-former  l’instant en poudre d’or. 

D’un geste lent et profond, j’ai semé aux 13 vents une douce invitation à ce que soit creusé, juste au pied de cet équilibre, juste entre nous deux, un extrait d’un joyau fleuri de ton sourire. 

Un équilibre délicieusement tissé de notre passion amoureuse et du savoir millénaire des grands sages. Ceux qui n’ont rien demandé aux livres, aux dogmes et au pouvoir mais qui sont nés juste là où germe un micellium de pourpre et de rose, le réseau infini du divin partagé qu’il suffit de humer, un endroit, une place pour la beauté offerte et sacrée que l’univers accepte de montrer quand on accepte humblement d’en faire la demande. Caché secrètement dans l’instant présent, dans le simple émerveillement d’un passage de papillon ou sous une lettre que transportent un chat joyeux ou un chien sujet à un trouble du comportement, il se fait jour, un jour d’amour. Rien ne laissait supposer que l’éveil est à la disposition de chacun, rien ne laissait croire que nous trouverions la route qui mène vers les « Dévas ». Et pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit.





Le plus récent

Juste après La Chapelle

 « Juste après La Chapelle » est une toile de 60/80 cm réalisée en trois mois et demi. Faite au crayon mine noire, au brou de noix, à l’encr...