samedi 24 septembre 2022

Tableau numéro 18 : le titre; la formule « VR = f ( EC) »

J’ai trouvé le titre de mon tableau avec cette formule au sens mathématique qui signifie : « la vision de la réalité est une fonction de la conscience » . Cette formule est utilisée, entre autre, dans l’exceptionnel livre que vient de terminer Stephan Shillinger : « La sagesse interdite ».

Cette toile trouve sa place aujourd’hui en réverbération avec ce que l’univers veut bien nous montrer de l’expérience directe, des constructions possibles pour changer de paradigme. Tromper l’illusion égotique et avoir accès à la conscience universelle immanente à la nature.

Tout les chercheurs et expérimentateurs connaissent cette euphorie qui gagne la conscience quand on découvre qu’au-delà des ouvertures multiples de l’esprit survient, dans la magie du quotidien, avec une simple cohérence, un événement surprenant, une plume montrant la direction. C’est cet instant précieux, ce petit déclic, ce rien qui fait qu’on est connecté. De fait, nous sommes cela, des êtres fondamentalement libres qui subissons l’accablement du réel, l’hypnose du matérialisme. Nous pourrions ne jamais être seuls en découvrant notre appartenance aux modèles des sociétés néolibérales, consuméristes, autoritaires, si nous avions hâte d’en sortir. Quand le contrôle des consciences, du religieux, des lobbies de produits commerciaux, des politiques, crée ses lois liberticides, un réveil possible s’opère et de nouveaux chemins s’entrouvrent, amenant l’univers à

déposer, sous le calice de nos doigts, ce cadeau qui n’attendait qu’à nous. Ainsi va cette toile, doucement.

Depuis le jour de notre naissance, nous avons absorbé les prétentions éducatives, religieuses, morales, superstitieuses, et matérialistes nous poussant à abandonner le but de nos recherches, celles de notre descente d’humain, d’aimant universel, de poète, de mystique, pour trouver, à travers un rayon de lumière, cette infime poussière qui nous décrit, ce chant mélodieux qui nous emporte, nous montrant le chemin déjà emprunté, celui de l’exquise liberté.

Toile de 60/80cm réalisée sur papier Monelli et papier Canson, avec des crayons mine noire, de l’encre de Chine, de la peinture pastel iridescente, de la peinture pour vitrail, du brou de noix, du carton d’emballage, de la ficelle de coton, du fil de cuivre, des bandes de cuivre, du liège, l’incrustation d’un mini camée offert par Anouk, de la résine cristal et de l’argile.

Poésie d’Anouk Journo :


J’ai revu l’invisible 

Par une nuit sans étoile

Nous marchions, sereins

Vers un inconnu certain


Et nos souffles pleins 

Ont alors embrassé

Les brumes d’hier 

Ou les vêpres de demain.




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