jeudi 30 décembre 2021

Parole d'un sage hopi

Le chef indien Hopi Aigle Blanc a commenté la situation actuelle :
Le moment que vit l’humanité peut être vu comme une porte ou comme un trou. La décision de tomber dans le trou ou de passer par la porte vous appartient. Si vous consommez les nouvelles 24 heures sur 24, avec une énergie négative, constamment nerveux, avec du pessimisme, vous tomberez dans ce trou, mais si vous en profitez pour observer, pour repenser la vie et la mort, pour prendre soin de vous et des autres, alors vous passerez la porte.
Prenez soin de votre maison, prenez soin de votre corps. Connectez-vous à votre foyer spirituel. Lorsque vous prenez soin de vous, vous prenez en même temps soin de tout le monde.
Ne sous-estimez pas la dimension spirituelle de cette crise. Adoptez la perspective d’une aigle qui voit tout d’en haut avec une vue plus large. Il y a une question sociale dans cette crise, mais aussi une question spirituelle. Les deux vont de pair.
Sans la dimension sociale, nous tombons dans le fanatisme. Sans la dimension spirituelle, nous tombons dans le pessimisme et la futilité.
Êtes-vous prêt à affronter cette crise ? Saisissez votre boîte à outils et utilisez tous les outils à votre disposition.
Apprenez la résilience à partir de l’exemple des peuples indiens et africains : nous avons été et sommes exterminés, mais nous n’avons jamais cessé de chanter, de danser, d’allumer un feu et de nous réjouir.
Ne vous sentez pas coupable si vous vous sentez béni en ces temps difficiles. Être triste ou en colère n’aide pas du tout. La résistance est une résistance par la joie !
Vous avez le droit d’être fort et positif. Et il n’y a pas d’autre moyen d’y parvenir que de maintenir une attitude belle, heureuse et lumineuse. Cela n’a rien à voir avec l’aliénation (ignorance du monde). Il s’agit d’une stratégie de résistance.
Lorsque nous franchissons le seuil, nous avons une nouvelle vision du monde car nous avons affronté nos peurs et nos difficultés. C’est tout ce qui peut être fait maintenant :
– La sérénité dans la tempête
– Restez calme, prier/méditer tous les jours
– Rencontrer le sacré tous les jours
– Résister par l’art, la joie, la confiance et l’amour.
Source : https://www.pressenza.com/.../le-chef-indien-hopi-aigle.../



samedi 18 décembre 2021

Tableau Numéro 9 : « Les arc-en-ciel de Félines sont des machines »

« Les arc-en-ciel de Félines sont des machines » : au centre, se trouvaient les personnages de fiction des années 70 créés par Gilbert Shelton dans  « Les fabuleux freaks Brothers et le chat», une série-phare du comics underground et d’une génération contestataire. Tout autour, un choix de smileys positifs, ponctuation plus contemporaine qui vient, tel un champ de fleurs qu’un fond d’écriture elfique a transformé, réaliser une danse porteuse de chance et de bonheur


Sans craindre les anachronismes et les sauts temporels, cette toile, tel un vortex hors de contrôle, se fragmente à partir d’une couronne construite sur les initiales de Félines-Minervois.


J’ai emporté des souvenirs joyeux de cette époque traversée avec mes deux frères au volant d’une comète en forme de clin d’œil avec, à son bord, le chat et son air goguenard qui, la tête posée sur sa patte, attend juste qu’on découvre ses dernières forfaitures.


Le lien avec la poésie underground est une nourriture qui vit encore et toujours, peut-être dans cette toile ?





Mon travail n’a pas de mérite car, en effet, ce sont ces transes dirigées par le crayon qui emportent le geste et font apparaître cette drôle de graphie, cette « déposition » au départ d’une incantation à la « « mine claire » s’organisant autour d’une guilde étoilée, pulsation du cœur lointain de ma vraie fratrie, pas celle des comics mais celle créée par nos parents et dont je me rappelle aussi avec bonheur. Dans tout cela et sans prétention, bien longtemps après, quand le monde a commencé de changer, le souvenir d’un chat exceptionnel est venu se graver dans ma mémoire à tout jamais, tels que le sont les membres de ma famille.

Je garderai son histoire secrète, partageant juste son nom : « Gadun », charmant smiley souriant, parce qu’il était « gauche » et que, quand même, sa date de naissance, le 1 mai, comme pour notre père, doit rester celle de la fête du travail.

Cette toile sera un cadeau très spécial.



Toile de 80/60 réalisée entre le 20 Novembre 2021 et février 2023.

Papier cartonné avec du crayon mine noire, de l’encre de Chine, du pastel et du stylo bille, des feuilles de thé, des feuilles de cuivre, de l’encre de Taïwan.


Poésie d’Anouk Journo :


Peindre les silences 


Sourire au-delà du chemin


Rêver l’eau de l’avenir 



Écrire la mémoire de la paume 


Offrir des regards de fougère 


Aux arcs-en-ciel si vivants.

 


 

 





samedi 11 décembre 2021

Tableau Numéro 8 : « La transmission du chapeau par grand-mère Nuage et ses Elfes »

Grand-mère et les Elfes, investis du grand pouvoir que leur confère  l’« alignement » avec la constellation d’Orion dans le « Grand chien » et le « Bouvier », transmettent la « connaissance » à celui et celle que le destin a mis sur leur chemin sous forme d’un chapeau couvert d’une poudre faite des ailes d’un papillon de nuit.

Le « Grand chien » qui se retrouve sur la robe de la grand-mère est une des constellations les plus brillantes du fait de la présence de Sirius, l’étoile la plus brillante après le Soleil. Une légende donnerait son origine à Orion et son chien pourchassant le lièvre dans le ciel.

L’autre constellation apparaissant également dans la robe de Grand-mère est la constellation du Bouvier, qui, d’après une légende serait à l’origine de l’invention de la charrue et aurait été également un vigneron nommé Icarius, qui autorisa Bacchus à inspecter ses vignes, lequel lui révéla le secret de la fabrication du vin.


Icarius invita alors ses amis déguster le breuvage, mais tous en burent trop et ne se réveillèrent que le lendemain, pensant qu'Icarius avait tenté de les empoisonner. Par vengeance, ils l'assassinèrent dans son sommeil. 

Ce travail m’a été inspiré par l’envie de représenter, avec le graphisme, un Nuage protecteur à l’entrée de l’atelier de création, mettant en scène la conjonction de l’esprit avec la matière uniquement possible grâce au paradoxe de « l’éveil » et du rêve.

Tableau sur planche de bois de 35/21cm avec des papillons de bois et de papier réalisé à de l’encre de Chine et du pastel.

Poésie d’Anouk Journo :


S’enlacent

Glissent dans l’atmosphère

S’amusent vallons ou monts


Plumes d’air

 







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