samedi 11 mai 2019

La danse des trois petits cochons


✏️La danse des trois petits cochons✏️
Toile terminée il y a un moment mais que jai fini par encadrer hier. 
Réalisée sur papier cartonné 50/70cm avec un collage de papier cartonné au centre plus fin. 
J’ai utilisé des crayons de papier mine noire maigre et gras, des crayons de couleurs sur la partie basse du tableau et des crayons pastel sur la partie haute, de l’encre de Chine noire et violette, de l’encre dorée ( Dr. PH Martin’s iridescence), du broux de noix dilué, des feuilles de thé, des carte de jeux, des tampon encreur, des miettes d'or, du bitum de judé, de la craie pastel, des fleurs d'orchidées et de l’amour. 
Mon projet était de partir du conte des trois petits cochons et partant du néant, du chaos initial, j’ai voulu mettre en valeur l’émergence possible de la couleur, la couleur porteuse de l’énergie primordiale, l’énergie de la vie qui arriva en même temps que « l’homme » avec quelque chose qu’on peut reconnaître comme étant la « la conscience ». 
Je me suis appuyé sur le mythe de la création du monde dans l’Égypte ancienne, du « traité des couleurs » de GOETHE et des différentes expériences de ma vie. J'ai misé sur l'idée que la chance, ce sentiment variable, est une notion qui peut s'apprivoiser et avoir une esthétique propre



dessin pour l'anniversaire des soixante ans de Christian.


William RICE BURROUGHS a eu 60 ans lui aussi...
60 ans, mon frère, qu’est-ce que c’est ?
Peut-on dire quand on y est qu’on est vieux ?
Vu de l’enfance, personne n’y pense, même  pas Tarzan
Avec son tee-shirt rouge découpé en franges folles sur le bord.
C’est vieux, 60 ans pour les enfants, jeune pour les vieux
C’est ce qu’on y met dedans. Si le vase est plein qu’en faire ?
Donner le meilleur des années, alléger un peu ?
Le remplir avec du pain sec, pour absorber le trop plein?

Quand c’est là, on recule pas, à 60 ans, on fait face

On se dit qu’on a encore de la chance
D’être arrivé là entier, même s’il manque des bouts de dents
Ou son papa et sa maman, juste en vrai
Pour le reste, il y a le temps
Le temps de voir et de faire
Le temps de vivre enfin et de se restaurer
De sentir le vent de l’amour doucement nous régaler.
Pour le reste, c’est qu’on a moins le temps
D’attendre et de voir venir
De se repaître des délices de l’avenir
Au sommet du mont Kéfir.
Si la sagesse nous a gagnés
Il ne faut pas s’y arrêter, elle serait aussitôt repartie
Rien est gagné, ni automatique au lavomatic
Nous savons que les premiers chevaux partis ne sont pas tous à l’arrivée
A 60 ans, il n’y a plus de secret
Celui de vivre 100 ans ou rêver sous les étoiles 
Toujours défaire le voile du temps
Afin que nous enchante une hirondelle, le temps d’un instant.
Bon  anniversaire Christian





J'ai décidé d'arrêter les amandes



« J’ai décidé d’arrêter les amandes »
Pourquoi sommes-nous là ?
Sans doute une bonne question.
Est-ce pour se nourrir soi ou nourrir le soi ?
Une question moins facile mais tout aussi bonne.
Ce soir : « J’ai décidé d’arrêter les amandes »
Juste parce que j’aime trop ça et que j’en mange trop.
Je vais diversifier et prioriser fruits et légumes.
Je ne vais pas faire comme mon chat PIOU.
Il s’est purgé sur mes genoux hier après-midi.
Ni comme ceux qui pensent, un steak au front.
Je vais prendre le temps.
Admirer les Bernaches du Canada.
Avec leur régime végét à rien sous leurs plumes noires.
Elles qui se font des danses sacrées.
Au pied des trois totems de la vie.
Entre l’ombre et la lumière, elle resplendissent.
Pour que la couleur rejaillisse jusqu’au fire moment.


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