mardi 25 novembre 2025

Premier écho à l'étranger

Premières traces à l’international

Bien que L’AMagie n’ait pas encore lancé de diffusion commerciale à l’étranger, certains de nos titres ont commencé à apparaître de manière spontanée sur diverses plateformes internationales de vente de livres. Parmi elles :

Corée du Sud · Allemagne · Suisse · Italie · Pays-Bas · Danemark · Suède · Portugal · Inde · Australie ·  Asie, Nouvelle-Zélande…

Ces présences inattendues – visibles en plusieurs langues et monnaies – ne relèvent pas d’un plan stratégique mais d’un phénomène naturel du référencement mondial. Nous les recevons comme un signe d’intérêt naissant pour notre ligne éditoriale fondée sur :

  • des récits humains
  • un ancrage territorial fort
  • une approche solidaire et indépendante de l’édition.

Nous ne vendons pas encore à l’étranger —

mais nos livres, eux, voyagent déjà.

Ils franchissent les frontières par ce qu’ils racontent : du réel, de l’humain, du sensible.

L’AMagie est encore jeune – mais déjà regardée de loin.

C’est un encouragement puissant… et une promesse à venir.

📚 L’AMagie éditions – www.l-amagie.com 

Félines-Minervois, Occitanie

La carte du monde

 

Très belle article mettant en valeur l’ouvrage de mémoire créé par les éditions L’amagie : « Paroles de Félinoises »

 


📖✨ « Paroles de Félinoises » – La voix des femmes devient mémoire collective

Vendredi 21 novembre restera une date forte pour notre village. À l’issue du festival “Félines au féminin”, le conseil municipal a offert un ouvrage unique à toutes les femmes ayant participé au projet :
Paroles de Félinoises, un livre qui rassemble 190 pages de paroles, témoignages, souvenirs et portraits, en hommage à leurs voix et à la transmission intergénérationnelle.

Cet ouvrage citoyen a été réalisé par Anouk Journo, et édité, mis en page et illustré par Meichelus (Michel Foucher), sous la bannière de L’AMagie, maison d’édition associative et locale.
➡️ Un travail entièrement bénévole, offert au village dans une démarche de mémoire, de partage et de reconnaissance✊📚

« Ce livre, c’est un prolongement du projet ‘Félines au féminin’, imaginé avec passion. Au-delà de toute diversité, c’est la mise en lumière des femmes de Félines qui a donné à ce projet toute sa profondeur. »
— Anne Cabrié, maire du village

🔹 50 Félinoises interviewées
🔹 Des textes retranscrits avec soin
🔹 Des portraits saisissants signés Nicolas Faure
🔹 Une mise en page artistique réalisée par Meichelus
🔹 Une création éditoriale portée par L’AMagie
🔹 Une trace vivante dans la mémoire de notre village

Dans ce livre, chaque lectrice, chaque lecteur devient à son tour passeur de mémoire, transmetteur de ces voix qui font Félines.

📌 L’ouvrage est désormais disponible à la bibliothèque du village, en consultation libre.
📌 Chacun peut à présent découvrir, partager… et transmettre.


🙏 Merci à toutes celles qui ont partagé leurs mots. Merci aux élu·e·s. Merci au Foyer rural pour l’accueil. Merci à ceux qui croient qu’un village vit d’abord par ses voix.

Parce que la mémoire se construit ensemble. Parce que les femmes de Félines ont tant à dire.





lundi 24 novembre 2025

Présentation du poème : « Chute d’une étoile »

Dans le dernier recueil de poésie de la collection « De la lune à la plume », figure ce poème : « Chute d’une étoile ».
Ce recueil illustré, L’Abécédaire des étoiles, sortira fin décembre.
Il s’agit d’une création à quatre mains réalisée par Anouk Journo et Meichelus.
Chaque poésie est accompagnée d’une illustration signée Meichelus.


Chute d’une étoile

Hier soir, une étoile est tombée :
pas sur le nez, pas sur le flanc,
sur terre.

Il y a des milliers d’années
qu’elle cherchait à se caser,
et c’est sur la planète Terre
qu’elle s’est posée.

Dans sa chute, d’autres étoiles
se sont retrouvées,
car les étoiles sont intimement liées.

Nous ne savons pas, de cette nuit,
ce qu’elles décideront le jour,
mais elles savent depuis toujours
qu’une étoile se nourrit d’amour.

Une étoile, c’est un cœur très doux,
chargé de la beauté qui abonde.
Elles se rapprochent de nous
pour faire résonner nos ondes.

Nous ne savons pas quand, ni comment,
mais elles savent depuis le temps,
chanter au firmament
comment le destin nous montre le chemin.

Elles seront là demain,
que nous puissions les choisir.
Elles nous guideront sans faillir,
allumeront un feu de joie,
puis se feront discrètes.

Toutes les étoiles ne se ressemblent pas.
Celle-ci, chutant, a surpris les autres.
Elles ont dansé à la verticale
un ballet immobile :
c’est cette direction-là
que les myriades prennent,
pour qu’on entende enfin
le trouble par cœur.

Si elles se cachent un jour
dans nos yeux,
c’est pour rallumer
ce qui n’osait plus être lumineux.

Et si un soir ton cœur vacille,
ne cherche pas trop loin :
écoute le silence, immobile…
L’étoile est peut-être dans ta main.







dimanche 16 novembre 2025

« A la recherche de Truffe où les alexandrins magique »

 Un roman fantastique qui aborde l’amitié, l’amour des animaux, ainsi que la force de l’imagination et du rêve pour réussir l’impossible…

Nino et sa petite sœur Lila habitent la ferme Pitchoulinou au pied de la montagne noire, dans une vallée qui abrite un beau lac…et une forêt interdite car sans doute hantée. Nino et Lille n’y vont donc pas…Sauf quand Truffe, leur beagle adoré, disparaît…

Ce roman est aussi dédié aux enfants suivis pour le syndrome de Marfan et à leurs familles. Il est également offert aux services de pédiatrie qui les accompagnent au quotidien. Puisse cette histoire apporter un moment d’évasion, de courage et de douceur à chacun d’eux »

Pour acquérir ce roman, c’est içi



vendredi 7 novembre 2025

"Mort en prison" aux éditions L'AMagie

 Parution du roman "Mort en prison" aux éditions L'AMagie par Jean-Pierre Montaron


Un récit fiction, mais certains de ses éléments ont été directement inspirés par des événements réels survenus à Fleury-Mérogis.




samedi 25 octobre 2025

« bar le Minervois  »

 la placette du « bar le Minervois » à Siran, est une œuvre originale à la mine graphite et l’encre (44x54 cm)

Dans le calme d’un village Occitan, un coquelicot et une pâquerette surgissent sur l’asphalte, symbole de vie, de résistance et de beauté fragile ;  signé Meichelus, cette toile capture l’âme de Minervois et de ses pierres intemporelles. Les parasols sont fermés, la voiture est immobile et les pierres parlent, il y a toujours une force qui pousse, même au milieu de la route.


Order her 



« Riding Soul » Nouvelle édition et référencement dans toutes les bonnes librairies et au-delà

 


« Riding soul »  un ouvrage de poésie réalisé à deux mains, par Anouk Journo (poèmes et traductions) et Meichelus (illustrations), en anglais

This poetry book is dedicated to the Travelers of the Soul...

... who, like us, tirelessly explore the hidden treasures of the world.

To the free spirits who walk off the beaten paths, listen to the whispers of the wind, pause to contemplate the fleeting beauty of a moment, and with each step, rediscover themselves a little more deeply.

To the gentle people we have met along the way, who smiled at us and simply discussed with us. This is a tribute to encounters that dissolve borders and barriers, enchanting our days « on the road,” a journey shared with our animal friends as well, a cat and a dog we love dearly.

To nature, our guide and mirror...

To the sea, the mountains, the majestic trees, the radiant stars, the shadows of the clouds, and the timid light of dawn.

To the animals, to the plants—so humble and yet so powerful. To our caravan that sheltered us and will carry us once more along this road where we learn and relearn how to observe, listen, and feel.

To the children who carry within them the lightness of being and cultivate an infinite curiosity.

They are the natural poets of our world—vivid poets who remind us, day after day, that beauty lies in small gestures, shared glances, and the magic of simplicity.

To Tom and Alexis, our beloved sons, and the poetry they create along their own paths...


We traveled by caravan (a Mancelle) through a multitude of landscapes, which became like living poems —from the Cévennes to the Pyrénées-Atlantiques, along the Mediterranean... No need to go really far awy to be filled with wonder. In truth, it was not only the beauty of the places that nourished us but also this intimate connection with the world, this invisible thread linking us to other Soul Travelers.

On the road, with our beagle Pogo and our cat Piou, we followed the natural rhythm of Life and the seasons. Our « rolling home » was not just a means of transport but a moving cocoon in which we lived, wrote, drew, and felt Life in a very simple, genuine way.

These different poems and drawings arise from the same energy—this immediate sense of Nature around us... Every morning, Anouk wrote a poem. Almost immediately, Meichelus would draw, capturing that same essence—the raw emotion, the silences between the words.

Each illustration, each poetic text, no matter how short, carries an imprint of those suspended moments that gently stirred our souls.

Writing and drawing poetry, sharing our art work with you, is a way to marvel, again and again, at everything and nothing.

To be surprised by the beauty of Nature, coincidences, unexpected serendipities. We speak and communicate with animals, birds, plants, stones, the rain, the storm, the moon,


and its solar companion...

Well, this is simply... Life.

Anouk & Meichelus

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mardi 23 septembre 2025

Tableau ; « Coccinelle Des vignes »

 ✨☀️Nouvelle toile de Meichelus☀️✨


je vous présente “Coccinelle de vigne” ( 40x60 cm avec passe-partout) Une toile poétique, qui mêle patrimoine, vigne et imaginaire.


Cette œuvre rend hommage à la cave vigneronne de Siran, au cœur du Minervois. Entre pierre et mémoire, Meichelus y fait surgir deux symboles discrets : 


❤️🍇Le rouge du vin (et l’écriture).

🐞La coccinelle, messagère de nature et de chance.


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dimanche 21 septembre 2025

In Progress

 Comme une promenade entre les murs, les portes, les pierres. J’aime jouer avec les détails, alors faut-t’il un grand format ?… En attendant la révélation complète qui arrive bientôt ✏️😇


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mercredi 17 septembre 2025

« Paroles de Félinoises » le livre, trésors des paroles de 53 femmes du villages sont dans ce recueil de témoignages et de partages livré ce jour à la mairie.





Commande de la mairie de Félines-Minervois honorée et livrée pour un cadeaux généreux en cette fin d’année 2025



 

samedi 13 septembre 2025

Lots de cartes postales de soutien à l’association l’AMagie

 Possibilité de soutenir l’association en acquérant ces lots de cartes postales, imprimées à partir des oeuvres de l’artiste Meichelus pour la série : « Paysages Extérieurs ». Ces oeuvres cherchent à mettre en valeur l’environnement particulier au minervois. Il est possible de les trouver sur le site de Helloasso ou bien à Félines-Minervois auprès de l’association 



vendredi 5 septembre 2025

Toile : «  Quand les chausses souris, la vignes aussi »

 🍇✨ Nouvelle création : « Quand les chausse souris, la vigne aussi » ✨🍇

Encre de Chine, mine graphite et aquarelle, surmontées d’un cadre bois et passe-partout (40 x 60 cm).

Ces vieilles chaussures, posées sur un seau en bois, portent en elles toute la mémoire du travail dans les vignes : la poussière, la boue, la rigueur et la fatigue d’un métier exigeant.

À travers elles, j’ai voulu rendre hommage aux ouvriers de la vigne, à leur patience et à leur force.

👉 « Quand la chausse souris, la vigne aussi »

Un clin d’œil symbolique, respectueux et plein d’humour, pour saluer le temps des vendanges dans le Minervois et ceux qui le rendent possible.


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lundi 1 septembre 2025

In Progress

En pleine recherche créative 🍇✨ : je m’inspire du travail patient des vignerons, de leurs gestes avant, pendant et après les vendanges, pour en faire une métaphore graphique… teintée de magie et d’un brin d’humour 😉.

#EncreDeChine #GraphiteArt #DessinArt #ArtistePeintre #ArtContemporain #Traditional #Pen #penandinkdrawing

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lundi 25 août 2025

Recueil de poésie : « Où Est passé l’Ô d’Hautpoul ? »

 Recueil de 83 pages de poésies illustrées, intitulé :

 « Où est passé l’Ô d’Hautpoul ? »

Le  nom du village à changé. Hautpoul s’est effacé au profit de Félines-Minervois. Et même si l’Ô, l’eau, le haut n’y figurait pas, l’auteur en a ressenti le souffle. 
Recueil de poésies, entre enquête douce, fable rurale et chronique tendre, une lettre manquante devient le fil rouge d’un territoire en quête de sens, derrière ses activités festives. Bêtes rescapées, personnages truculents, silences administratifs, pollutions invisibles…
Mais aussi, au cœur de tout : les enfants. Ceux qui observent, questionnent, dénouent les clôtures. Et les nôtre, qu’on aime, de près ou de loin. Peut-on réhydrater un nom ? retrouver une voyelle qui n’était plus jamais écrite ? Parfois il suffit d’un poème pour que l’Ô revienne.





mardi 19 août 2025

« L’école de Félines » Toile de 40/60 cm


Nouvelle toile de Meichelus : « L’école de Félines »

Technique mixte : encre de Chine et graphite
40 x 60 cm avec passe-partout.
Un regard personnel sur un lieu essentiel, celui de l’école du village.


 

samedi 26 juillet 2025

Toile terminée ce 26 juillet 2025 : « Ombre bienveillante »

 « Ombre bienveillante »



Dans l’ombre de la mairie

Deux grands arbres

Un pas, un museau

Paroles murmurées

Le village écoute


M.


Toile terminée aujourd’hui 41/30 cm sur un passe-partout et cadre en bois 50/60 cm. Mine graphite, aquarelle et encre de Chine. Intégrée dans le livre en cours : « Parole de Félinoises » ainsi qu’un recueil de poésie à paraître : « Mais où est L’Ô d’Hautpoul ? ». Toile vendue en Août 2025

jeudi 3 juillet 2025

Fragments de rêve – Paysages de Félines et d’ailleurs

 


Découvrez une nouvelle série d’œuvres graphiques mêlant encre de Chine, mine graphite et aquarelle, née d’un dialogue intime entre le réel et l’imaginaire.

À travers ces dessins et peintures, je vous invite à parcourir les paysages de Félines-Minervois et de ses environs, tels qu’ils apparaissent à mes yeux et à mon cœur. Chaque toile capte la singularité d’un lieu — ruelle, bâtisse, vigne, colline — et y glisse, presque imperceptiblement, une touche de rêverie symbolique : un élément décalé, une lumière étrange, un détail silencieux qui interroge ou apaise.

Ces œuvres sont pensées comme les premiers pas d’une série en devenir, où l’observation du monde se mêle à l’expression de l’invisible.

Les formats sont harmonisés :
– Toiles au format A3 (29,7 x 42 cm), réalisées sur papier de qualité.
– Encadrement bois, avec passe-partout blanc (dimensions totales 54 x 44 cm), pour une présentation sobre et élégante, prête à exposer.

Chaque pièce est unique.

Bienvenue dans ce parcours artistique où la mémoire des lieux se teinte de symboles, et où chaque paysage devient un fragment de rêve.



« Hannibal et ses éléphants passant par le panier de Julie »


Toile Vendue « Le Grand Café Occitan »


Toile vendue à la mairie de Félines-Minervois « Mon Félines imaginaire »


lundi 2 juin 2025

Toile de la série « Mon Félines imaginaire » intitulée : « Passage d’Hannibal par le panier de Julie »

Fragments de rêve – Paysages de Félines et d’ailleurs


Réalisée à la mine graphite, à l’encre de chine et au crayon aquarellable à partir d’une photographie faite à la fin du mois de mai.



samedi 17 mai 2025

Dessin pour le prochain recueil de poésie : « Où est passé l’Ô d’Haudpule. »

Ce dessin fait partie d’une nouvelle série de dessin, apparentés au « réalisme magique ». Pour rappel, le réalisme magique est un style artistique dans lequel des scènes réalistes, souvent du quotidien, sont enrichies d’éléments étranges onirique ou surnaturels, intégrés avec naturel, comme s’ils faisaient partie du réel. Ce dessin appartenant à un ensemble de dessins actuellement en réalisation, est une représentations imaginaires intitulé : « Ombre et Lumière ». C’est une vue de mon village : « Félines-Minervois », légèrement transformée et utilisant l’ombre et la lumière pour créer une atmosphère qui lui rend hommage. Du relief et des maisons ont été rajouté discrètement pour servir mes intentions. Une exposition est en cours actuellement au Grand Café Occitan, jusqu’à la fin du mois d’août.

Une premier lot de cartes postales (copies de ce dessin) ont été déposées à l’épicerie de Julie, dans le village. Un autre dessin en cours sera bientôt terminé, représentant cette même « épicerie de Julie » et qui sera bientôt disponible, également sous forme de cartes postales…




dimanche 27 avril 2025

Article paru ce dimanche 27 avril 2025 dans les deux éditions de Narbonne et CARCASSONE suite au vernissage



 

mardi 1 avril 2025

Article paru dans l'indépendant pour le vernissage du 24 avril

 Vernissage prévu au Grand Café occitan le 24 avril 2025 de 18h30 à 20h30. 



samedi 15 février 2025

Poème : La rouille et le vent

 Deux vieux tracteurs rouillés reposent sous le vent, témoins silencieux d’un monde où l’essentiel prime sur l’accessoire. Leur carcasse fatiguée, marquée par les saisons, porte en elle la mémoire d’un labeur humble et acharné. Ils veillent à l’entrée d’une ferme où l’on ne compte pas les heures en chiffres, mais en gestes. Ici, on ne produit pas pour accumuler, on sème pour nourrir, on soigne pour guérir, on accueille pour offrir une seconde chance.

Les chevaux arrivent un à un, cabossés par la vie, rejetés par un système qui ne tolère que l’efficace. Mais ici, entre les mains discrètes et bienveillantes de ceux qui habitent ces terres, ils retrouvent leur souffle, leur dignité. Rien n’est fait à la hâte et tout suit le rythme de la nature, en tenant à bout de bras, les corps et des âmes.

À quelques pas, la pinède bruisse sous le vent, la garrigue s’étend au-dessus dans son un écrin sauvage. La ferme, enracinée dans cette nature brute, résiste aux assauts du monde moderne comme du climat de Séville, à ses absurdités administratives, à ses logiques aveugles qui écrasent les petites gens. Pourtant, ici, personne ne se lamente mais résiste. On avance, on crée, on bâtit malgré tout. Avec intelligence et humilité, on compose avec la terre et le ciel, avec la pluie qui n’arrive pas et la sécheresse, trouvant toujours une façon d’avancer sans trahir et tenir l’équilibre fragile du vivant.

Les tracteurs, eux, ne bougent plus, mais ils n’ont pas disparu. Ils sont là, comme une allégorie du temps qui passe et de la force tranquille de ceux qui refusent de plier. Leur rouille n’est pas une fin, c’est une empreinte, la marque d’une existence dédiée à l’utile, à l’essentiel. Ils sont comme ces hommes et ces femmes qui, loin des projecteurs, tissent chaque jour un avenir plus doux, plus juste, en silence, sans attendre d’autre récompense que la certitude d’avoir fait ce qu’il fallait.



samedi 8 février 2025

Poème : Les signes du ciel

 



 Les signes du ciel 

Là-haut, au sommet du monde, le silence règne, seulement troublé par le souffle du vent et le lent passage des nuages. Un cercle oublié repose sur la pierre, vestige d’un temps effacé, où quelque chose d’indicible a pris place. Entre ses contours, allongé au centre, un corps et une conscience.

Dans les mains, un appareil photo, objectif ciel, un simple écran amovible qui semble soudain être une fenêtre vers l’invisible que j’active. Un geste, une inclinaison, et voilà que se capte l’inexplicable. Non pas une image figée, mais une interaction, une danse subtile entre le ciel et la pensée guidant par le mouvement de l’écran.

Les nuages, jusque-là errants, se réorganisent avec une lenteur étrange. Non pas selon le caprice du vent, mais comme une réponse, un écho. Un dialogue s’installe, poétique. Chaque mouvement de l’écran oriente leur trajectoire, sculpte des formes fugaces, des mots qui ne s’écrivent pas mais qui se ressentent. Ils naissent dans la trame du ciel, se délient, s’effacent, renaissent ailleurs tissés d’amour. Il ne s’agit pas d’une illusion, pas de ces jeux d’ombre où l’esprit projette ce qu’il veut voir. Non, c’est autre chose. Quelque chose de plus ancien, de plus vrai là où justement les hommes dansaient pour rendre favorables les saisons.

L’univers, à travers cette étrange mécanique, offre ses signes à qui sait les déchiffrer. Chaque déplacement de l’objet, chaque infime ajustement de l’écran agit comme un pinceau invisible sur cette immense fresque mouvante qui créer une poésie graphique. Elle ne se dicte pas, elle advient, se laisse découvrir. Le hasard n’y a pas sa place, seulement un fil tendu entre le ciel et la conscience.

Autour, quelques silhouettes, rares, des randonneurs venues jusqu’ici sans toujours savoir pourquoi. Elles observent en silence, devinant confusément la portée de ce qui se joue devant elles. Ce ne sont pas de simples formes qui se dessinent dans les hauteurs, c’est une parole offerte, une écriture céleste qui s’échappe et se reforme, insaisissable mais bien réelle.

Alors tout devient évident. L’univers ne se contente pas d’exister, il répond, il orchestre, il compose. Il attend patiemment que l’attention se pose sur lui, qu’elle le reconnaisse, et il se dévoile. Mais combien prennent le temps de lever les yeux ?

Ceux qui sont montés jusqu’ici, qui ont accepté l’effort et le silence, savent. Ils savent que la beauté se mérite, que les révélations se font dans l’altitude, loin du tumulte, là où l’air est si limpide qu’il semble filtrer l’invisible.

Nous ne sommes pas seulement témoins. Nous sommes l’instrument, la main qui caresse le mystère sans le saisir tout à fait. L’univers s’exprime à travers nous autant que nous nous exprimons à travers lui. C’est une offrande réciproque, une danse secrète entre le visible et l’infini.

Et alors, dans cette fulgurance, une vérité s’impose : il n’y a pas de distance entre l’homme et le sacré, seulement le voile de l’oubli.

Meichelus






jeudi 6 février 2025

Le nouveau logo de l'association L'Amagie

 


mardi 28 janvier 2025

Merci à l’indépendant pour ce bel article très encourageant. Il paraît ce mercredi 28 janvier 2025

 Et en plus dans les deux éditions : Carcassone et Narbonne, wouhaou !

 




lundi 27 janvier 2025

La maison de R

Poème : « La maison de R »


À l’entrée du village, là où le goudron se lasse de sonner clair, la maison de R. s’étire comme un refuge discret. Une bâtisse modeste, cabossée par le souffle du temps, posée entre des mondes qui ne devraient jamais se croiser. À sa droite, un champ d’oliviers tend ses jeunes rameaux vers le ciel, comme s’il cherchait encore à s’enraciner pleinement dans la terre. À sa gauche, une prairie herbeuse semble hésiter, entre liberté sauvage et l’ordre de la résidence voisine, aux jardins taillés comme des mensonges parfaits.


Devant sa maison, les voitures s’alignent, certaines amochées, d’autres presque fières dans leur nudité métallique. Elles attendent, comme des récits interrompus, que les mains de R les réveillent. On dirait qu’il parle leur langue, qu’il négocie avec elles le retour à la route, à la vie. Dans cet amoncellement de carcasses et de rouille, une étrange alchimie se déploie. Un capot entrouvert peut devenir une bouche murmurant des promesses ; une vitre brisée, une lucarne sur d’autres mondes.


La maison elle-même semble vivante, avec ses fenêtres dépareillées qui clignent sous le vent, son toit fatigué mais courageux, et ce soupçon de lumière qui filtre par les rideaux à fleurs délavés. Ce n’est pas un lieu pauvre ; c’est un lieu qui a des histoires. Le soleil, quand il s’y pose, fait scintiller le métal des voitures abandonnées comme autant de constellations perdues. Et R, silhouette simple et fragile, traverse son domaine comme on traverse sa propre vie, sans tricherie, en portant sur le dos un quotidien léger, qui ne s’embarrasse pas des apparences.


La nuit venue, sous le chant des grillons et les reflets lunaires, tout se transforme en un théâtre irréel, où la maison devient un vaisseau échoué sur les bords de l’impossible. R, dans ce décor qui l’englobe et le révèle, semble appartenir à un autre rythme, à une autre façon d’habiter le monde. Il ne s’embarrasse pas des regards, et c’est peut-être ça qui trouble. Sa vie, simple jusqu’à l’excès, contient pourtant une sorte de force que d’autres auraient perdue.


Et au loin, le cimetière veille. Non comme une menace, mais comme un témoin silencieux, ses pierres blanches offrant un contrepoint immobile à la vie chaotique qui palpite ici. Entre les contrastes, entre les ombres et la lumière, il y a cette beauté qui échappe à ceux qui ne regardent qu’avec leurs yeux. La maison de Richard n’est pas un écart. Elle est un seuil. Entre la réalité et l’imaginaire, entre le fracas des hommes et la douceur des oliviers, elle respire, indomptée, comme une vérité oubliée.





samedi 25 janvier 2025

Poème : Je suis une brume au matin

 Dans la garrigue brûlante, l’esprit du Razorback glisse, invisible et immense, sous un ciel impitoyable. Les chiens aboient, mais rien ne peut m’atteindre. Je suis l’écho d’un rugissement ancien, un souffle chaud porté par la magie de la terre. Les Treize âmes sont toutes prochent, et leurs pas résonnent dans le vide. Protégées par cette force, incapables de saisir leur course furtive, les tirs éclatent, mais la forêt est épaisse, l’esprit intouchable.


Je suis une brume au matin, indomptable, m’échappant dans l’immensité silencieuse. Le vent, les ombres, les pierres, tout m’accompagne dans cette course pêle-mêle . Les voix humaines s’éteignent, mais dans le silence, mon nom résonne, sang-lier porté par l’esprit de la garrigue. Je suis libre, invisible, éternel.



Poème : Seuls ceux qui osent encore rêver

 Sous la souche au bord du chemin, un dragon et un lutin cachent leur monde secret, tissé de brume et de bois. Le lutin rit dans l’ombre, ses yeux d’émeraude brillant d’un éclat mystérieux, tandis que le dragon, silencieux, souffle un feu discret, gardien d’un secret invisible.

Seuls ceux qui osent encore rêver peuvent, un instant, entrevoir leur danse secrète. Leur monde, effacé des yeux endormis, vibre dans l’ombre. Et toi, passant près de cette souche, si ton regard se fait curieux, peut-être apercevras-tu un éclat d’espoir : un rire, un souffle, un monde caché dans le brouillard.



dimanche 5 janvier 2025

À vos souscription

 Désormais il est possible d’intégrer l’association l’AMagie en apportant vos souscriptions içi



                     https://www.helloasso.com/associations/l-amagie/adhesions/adhesion-a-l-amagie




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✨ Premières traces à l’international Bien que L’AMagie n’ait pas encore lancé de diffusion commerciale à l’étranger, certains de nos titres ...