Travail réalisé à partir d’un cliché photo numérisé et travaillé au pastel
Le cheval et le poisson |
Bienvenue dans Le regard de Meichelus, héritier d’Eugène Delacroix par sa grand-mère, où la peinture et la littérature se font échos dans une danse magique, résistance subtile à l’ordinaire. Ce blog est un voyage surréaliste, une incantation poétique pour redécouvrir la beauté secrète du quotidien. Chaque texte, chaque toile, comme une clé mystique, ouvre des portes vers un ailleurs où l’art devient guide et la magie, souffle d’éternité, éclaire des chemins insoupçonnés.
Le gel est descendu
Sous le moulin, le village est seul
Dans la bourrasque s’est cristallisée la vigne
A travers l’hiver illimité
Un frisson entre tes allées
Derrière la voute céleste
À laissé la place au soleil
Une nouvelle clarté
Habite les feuilles mortes
Toile numérique réalisé en 1/2 jour avec son poème :
https://ecrire-le-monde.weebly.com/blog/les-vignes-montre-leurs-habits-neufs
Lien sur la magie avec l’artiste magicienne Valentine Losseau et l’historien des religions Emanuelle Coccia
Magicienne, dramaturge, metteuse en scène et anthropologue, fondatrice du mouvement artistique de la magie nouvelle
Puisqu’il nous faut désormais « vivre avec le virus », le Temps du Débat reprend la conversation mondiale ouverte à la veille du confinement. Chaque vendredi, sur le site et à l’antenne, est engagé un dialogue entre des artistes, intellectuels, de France et d’ailleurs, pour nous aider à comprendre ce qui nous arrive.
Limitation du nombre de convives de la France à l’Australie, messes de Noël annulées ou avancée à Bethléem et Rome, chauffeurs routiers coincés sur un parking à Douvre suite à l’apparition d’une mutation du SARS-CoV2, pas un pays Européen qui n’impose des restrictions, d’une façon ou d’une autre, la plage de Copacabana fermée aux traditionnelles festivités de fin d’année… et même quand le réveillon a lieu, interdiction de chanter, de s’embrasser.
La proverbiale « magie de Noël », subit de plein fouet la pandémie de Coronavirus… on l’a dit et répété ces derniers jours.
Mais au-delà de la métaphore, on peut aussi poser la question sous l’angle de la philosophie, de l’anthropologie pour interroger ce que le virus fait à notre rapport au réel, aux rites, à la rationalité. Interroger aussi sa part de mystère… Il y a dans la pandémie que nous traversons quelque chose qui, parce que de l’ordre de l’invisible, relève bien du magique au sens plein et entier du terme.
Si le moins qu’on puisse dire c’est que cette année 2020 n’a pas été « merveilleuse », on peut faire l’hypothèse que la magie a été omniprésente. Ce qui amène nécessairement à se poser la question : de quoi parle-t-on lorsqu’on parle de magie ?
Il en est question içi, dans cet interview avec les deux invité.es.
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture près de quatre-vingt textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Cette saison, cette conversation continue chaque vendredi. Nous vous invitons à lire la contribution de la semaine, signée Emanuele Coccia : "La magie évoque une puissance qui nous échappe"
Le cerveau humain réagit aux couleurs et à la vibration de chacune des couleurs. En comprenant ce langage nous pouvons mieux comprendre les émotions et notre état d’âme.
Sans oublier que chaque couleur à ses propres nuances ! Il existe plusieurs ingrédients pour modifier une couleur photographique dont la teinte, la luminosité et la saturation, etc. Du « point de vue » de l’optique humaine, une couleur peut combiner plusieurs longueurs d’onde (de vibrations) et sa perception varie en fonction des autres couleurs qui l’entourent, de la luminosité, du contexte et de notre état de santé !
On peut dire simplement que chaque couleur est reliée au corps et à l’esprit et on peut en comprendre, à travers les différentes cultures, leur valeur symbolique.
L’association de l’homme avec la nature à travers la danse, le chant, toutes formes de créations, ainsi que certains lieux où édifices, peuvent induire des modifications sensibles de la perception comme de l’émotion. Les travaux de construction des anciens et grands édifices religieux allaient dans ce sens là, mêlant croyances et art de la construction pour s’allier les forces de l’univers et se rapprocher du ciel. Mais l’alchimie symbolique « des faiseurs de pluie », comme j’aime à les appeler, s’est presque perdu à travers les âges....L’homme moderne, plus avide de rechercher son enrichissement financier et son individualité, a fait le choix de rendre tout intérêt pour l’abstraction et le subjectif inutile et dérisoire voire même déraisonné. Le « conceptuel » sans le « perceptuel » ! Pour ma part, je me focalise sur les petits détails du monde et l’instant présent, me référant à la pérennité des transmissions de nos ancêtres. Ce n’est pas qu’une distraction, c’est un besoin vital. L’expression des couleurs dans le quotidien est une manifestation, un signe du bien-vivre ensemble que nous pourrions avoir perdu d’où ma passion, à travers la création, à vouloir mettre en valeur en utilisant paradoxalement, le noir et blanc dans mes dessins et ma peinture.
Deux vieux tracteurs rouillés reposent sous le vent, témoins silencieux d’un monde où l’essentiel prime sur l’accessoire. Leur carcasse fa...