Arménie maritime
A peine a-t’elle posé ses pieds sur la terre
Que la poétesse des dunes dépose le vent.
A peine a-t’elle déjà fait le voyage
Que l’horizon insondable se met en quatre.
Le regard posé sur son for intérieur
Elle scrute des étoiles, les narcisses de Glénan.
Un tronc d’arbre fossile supporte sa greffe
Clamant au centre d’une floraison de fers a cheval
Qu’à marée haute, son cœur à mis au monde
L’âme pêcheresse d’un navigateur.
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