dimanche 4 octobre 2020

Work in progress and finished

 Dans le chaos du déménagement, on garde son fil. Direction le Minervois




Nous avons cousu notre installation enfin !




mercredi 12 août 2020

Le pilote se guide au chant des cigales

 

La vallée du Jaur

L’amusement des cigales
L’aboiement d’un chien seul
L’épaisseur de la tramontane
Le murmure des figuiers
La tristesse du torrent

Alors que les herbes rousses pétillent
Plonger dans de doux remous
Et se laver ainsi de l’oubli
Panser l’enfance meurtrie
Pour glisser sur le ventre rond de la vie

Poème d’Anouk Journo


 

Les battements de la terre

Les battements de la terre et de la mousse
De l’eau, des racines des rêves aux oreilles douces
Nous promettent des nuages confits

Poème d’Anouk Journo


 

Glisser se promener dans un monde gelé

 

Glisser se promener dans un monde gelé

Fendre le coeur des nuées

L’autre l’autre l’autre envolé

Ne pas mourir sur la berge


Inspirer inspirer

Le noir devenu lumineux

Les merles se moquent de nos yeux


La quenouille de l’ailleurs se dévide

Torsades le long des balades

Imaginer la vie opaline, se révolter


Quêter le regard des chevaux

Des moineaux

Des nuages qui s’embrassent

Se nouer tendresse urgente

Caresser caresser l’eau

L’autre

Poème d’Anouk Journo.


Le chant des pinèdes apaise les âmes


Le bal du printemps au coeur

Du monde, moment surnaturel,

Libère peu à peu les peurs


Il s’agit de se relier en été

Comme en haut des glaciers

Se nouer tendresse urgente


Le silence des rues opalescentes

Ouvre le chant de l’air

Aux merles heureux de siffler 


Le coeur lourd des cerisiers en fleurs

Goutte peu à peu, lumière

D’un futur empli d’invisible


Deux nuages se sont embrassés sous mes yeux.


Poème d’Anouk Journo.




samedi 13 juin 2020

Volt rêve ; recueil 1

Les arbres offre un foulard à la terre
*

le fil se dénoue peu à peu
Oubli frileux
Attiser le feu de l’œil
*
Narine contre narine
Le baiser des ivres
D’amour, ton sourire
*
Foulées spatiales
Abyssale de toi
Recommencer neuve
*
Dans l’étreinte des joncs
J’ai senti la part du soleil
Et des plumes d’histoire
.
La folle disparition des nuits sans étoiles.




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