Le bal du printemps au coeur
Du monde, moment surnaturel,
Libère peu à peu les peurs
Il s’agit de se relier en été
Comme en haut des glaciers
Se nouer tendresse urgente
Le silence des rues opalescentes
Ouvre le chant de l’air
Aux merles heureux de siffler
Le coeur lourd des cerisiers en fleurs
Goutte peu à peu, lumière
D’un futur empli d’invisible
Deux nuages se sont embrassés sous mes yeux.
Poème d’Anouk Journo.
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