mercredi 27 janvier 2021

Félinas-de-Menerbes

"Félinas de Ménerbes" 

Dernière toile dédiée au charmant village de Félines-Minervois en Occitanie. Là précisément où nous avons trouvé refuge. Un lieu qui nous inspire tellement chaque jour. L'âme des poètes y est installée depuis toujours.




Toile sur papier Canson cartonnée 80/60 à l'encre de chine, au pastel et aux crayons ainsi qu'une bonne dose de merveilleux.

Poésie écrite par Anouk Journo : 


De Bacchus à la rue de la Régus

Au pied de la noire montagne

Les nuages content leurs âmes

Leurs ombres caressent la garrigue

Et les oliviers emmitouflés

 

Affinés au fil des âges, les sillons

Obéissent aux mains patientes

Et les grappes bientôt se devineront

Entre éclats de feu et tisons

 

 Félines s’endort sous les parfums

De bois de cade ou de thym

Et se réveille, de ruelle en ruelle

Avec le vent du Nord ou le Marin






 








dimanche 4 octobre 2020

Work in progress and finished

 Dans le chaos du déménagement, on garde son fil. Direction le Minervois




Nous avons cousu notre installation enfin !




mercredi 12 août 2020

Le pilote se guide au chant des cigales

 

La vallée du Jaur

L’amusement des cigales
L’aboiement d’un chien seul
L’épaisseur de la tramontane
Le murmure des figuiers
La tristesse du torrent

Alors que les herbes rousses pétillent
Plonger dans de doux remous
Et se laver ainsi de l’oubli
Panser l’enfance meurtrie
Pour glisser sur le ventre rond de la vie

Poème d’Anouk Journo


 

Les battements de la terre

Les battements de la terre et de la mousse
De l’eau, des racines des rêves aux oreilles douces
Nous promettent des nuages confits

Poème d’Anouk Journo


 

Glisser se promener dans un monde gelé

 

Glisser se promener dans un monde gelé

Fendre le coeur des nuées

L’autre l’autre l’autre envolé

Ne pas mourir sur la berge


Inspirer inspirer

Le noir devenu lumineux

Les merles se moquent de nos yeux


La quenouille de l’ailleurs se dévide

Torsades le long des balades

Imaginer la vie opaline, se révolter


Quêter le regard des chevaux

Des moineaux

Des nuages qui s’embrassent

Se nouer tendresse urgente

Caresser caresser l’eau

L’autre

Poème d’Anouk Journo.


Le chant des pinèdes apaise les âmes


Le bal du printemps au coeur

Du monde, moment surnaturel,

Libère peu à peu les peurs


Il s’agit de se relier en été

Comme en haut des glaciers

Se nouer tendresse urgente


Le silence des rues opalescentes

Ouvre le chant de l’air

Aux merles heureux de siffler 


Le coeur lourd des cerisiers en fleurs

Goutte peu à peu, lumière

D’un futur empli d’invisible


Deux nuages se sont embrassés sous mes yeux.


Poème d’Anouk Journo.




Le plus récent

Juste après La Chapelle

 « Juste après La Chapelle » est une toile de 60/80 cm réalisée en trois mois et demi. Faite au crayon mine noire, au brou de noix, à l’encr...