« L’éléphant volant »
Ce qui a guidé mon crayon fut de représenter le processus de transfert dans mon travail de thérapie avec les enfants.
L’ « être » est la lumière qui transcende l’obscurité. Les forces de la nature l’éclairent. L’invisible est là. De Rumi à Paracelse et Papus, d’Eliphas Lévis à Oudini, de Jung à Groff, de Maria Sabina à Jodorowsky en passant par Castaneda et Luis Ansa, poésie et magie ré-enchantent le visible. Dessin et peinture sont des chemins, une porte d’entrée. Ils rendent libres celle et celui qui cherchent dans les enchevêtrements du quotidien, les secrets révélés par l’idéalisme magique.
« L’éléphant volant »
Ce qui a guidé mon crayon fut de représenter le processus de transfert dans mon travail de thérapie avec les enfants.
Les billets stellaires de la troisième et dernière série. Cette toile est une conclusion, la fin d’une série de trois toiles que j’ai appelée la "conscience de soi"
C’est après la réalisation de cette toile que des évènements étranges se produiront. L’idée que nous ne sommes que de minuscules grains de sable dans l’univers s’imposera à moi. Mais des grains de sables reliés les uns aux autres et au tout infini. Le soi étant faussement identifié comme étant l'ego alors qu’il ne serait plutôt que le coeur de lui-même qui, une fois trouvé, s'évanouit tel un fantôme. Cette oeuvre a pour but de l'éliminer. Je pars de l’idée que je ne suis que la limaille de fer et le soi est
l'aimant qui m'attire...
« Renaissance »
Tableau sur papier craft blanc 50/70 cm, j’avais utilisé la mine de plomb noir et la peinture pastels, l’encre, les stylo bille, l’acrylique et la gomme arabique. Mon projet était d’illustrer le passage vers autre chose, le renouveau, la « Renaissance ». L’intérêt pour la mythologie hopi m’a également inspiré. ✏️
L’image centrale représente une façade de la ville de Roquebrun (34).
« Renaissance » arrive à un moment où je retrouve une totale liberté après plus de 45 ans de service en psychiatrie et pédopsychiatrie, avec un engagement parallèle de 25 ans au SSSM 05 (Services de Secours et de Santé Médicalisés des Hautes Alpes, avec en plus, une expertise du psycho-trauma. Se confronter chaque jour à la souffrance, à la survie, à la violence, à la vie qui se débat, et l’ineffable. Ce jour-là de l’année 2017, en plein été, alors que je commençais à savourer un changement de vie me permettant de me consacrer pleinement à la création, la vacuité et aux rêveries dans la nature, un incident surgit ; la tragédie humaine est à deux doigts de se produire, de nouveau, alors que je suis tranquillement sur le rivage d’un fleuve, en famille, à Roquebrun.
Un enfant d’une dizaine d’années est en train de se noyer. Personne ne l’a remarqué. Mon regard tombe sur lui. Il coule, seule sa main est à la surface. Je me jette à l’eau pour l’extraire et le ramener à terre, auprès de sa mère, terrassée, impuissante.
C’est un petit garçon qui restera étonné d’être encore en vie.
Ce jour-là fut pour moi, de nouveau béni par la grâce des anges.
L’indicible.
Grâce à cet enfant, je crois avoir pu découvrir que ce qui change, ce n’est pas l’être en soi mais le cours du fleuve de la vie.
https://ecrire-le-monde.weebly.com/blog/renaissance
Le Grand Carquois
Œuvre 60/80 cm sur papier cartonné. Encre de chine, pastels couleurs et crayons bille.
Travail ayant comme objectif de saisir le cours instant où « la chance » se présente et nous est donnée. Juste un cours instant.
Meichelus
Travail réalisé sur papier fin avec de l'encre noire, du crayon mine noire et couleurs, du crayon pastel, du stylo bille, de l'acrylique et de la gomme arabique.
Le thème de ce travail m'a été inspiré par la fin d'un partie de ma vie ou je consacrais ma force et mon énergie pour d'autres activités. Un passage vers un nouvel équilibre et la fin d'une histoire.
2021, bien démarrer l'année, cette toile dédiée au charmant village occitan de " Félines-Minervois" là où nous avons trouvé notre refuge et qui nous inspire tellement chaque jour. l'âme des poètes y est installée depuis toujours...
De Bacchus à la rue de la Régus
Au pied de la noire montagne
Les nuages content leurs âmes
Leurs ombres caressent la garrigue
Et les oliviers emmitouflés
Affinés au fil des âges, les sillons
Obéissent aux mains patientes
Et les grappes bientôt se devineront
Entre éclats de feu et tisons
Félines s’endort sous les parfums
De bois de cade ou de thym
Et se réveille, de ruelle en ruelle
Avec le vent du Nord ou le Marin
Poésie d’Anouk Journo
Une toile commencée le 5/3/2020 et terminée le 10/6/2020.
Ça y’est, notre livre de poésie et peinture a pu paraître grâce à notre association et la maison d’édition : « L’AMagie » crée récemment. ...